Je ne peux pas dire que ce scénario de Tarantino soit mon préféré, comme Pulp Fiction et même Natural Born Killer je le trouve baclé, facile, série prétexte d'historiette pour accumuler des morceaux de bravoures. Sans compter l'excécrable et daté façon de filmer de Tony Scott amoureux des images pubardes léchés qui est si loins de l'univers de tarantino qu'on imagine ainsi que dans Kill Bill avec les couleurs baveuses propre au cinéma des années 70. Et de fait la violence dans ce film, comme dans le film de Stone devient quasi clipé.
Heureusement le film bénéficie d'un casting en acier, Hopper, Walken, Arquette, Kilmer, Oldman, Slater, Piit en dude de base, et Gandolfini.... qui à lui seul réussi en quelques scènes avec sa suavité bonhomme réussi à nous terrifier avant l'énorme explosion de violence à l'égard de Arquette, une scène au demeurant d'autant plus forte qu'ici Tarantino va oser s'attaquer à un tabou du cinéma américain : la violence à l'égard des femme. Et cette violence là est sans limite, se terminant sur une catharsis pas moins outrée.
La fin du film est marrante autant qu'abbérante. True Romance est après tout une histoire d'amour dans l'univers fantasmé par les yeux d'un dingue de cinéma B, elle ne pouvait se terminer que comme ça, comme un grand truc fun et jouissif. Alors on en veut pas à Q.T puisque sommes il va se fendre avec le temps d'oeuvre réellement majeur.