Excusez mais là je remet une critique écrite sur Mad... désolé la flemme (et le boulot !!)
Vala, j'ai vu ça ce matin, bin c'est vrai que le premier m'avait laissé une sacrée impression... de nostalgie, et cette nostalgie avait sérieusement contribué à mon enthousiasme. Toutes mes joies de gosses découvrant le cinéma populaire était là, à commencé par cette façon de filmer, cette usage de la pelloche comme un matériau en soit, ainsi qu'elles est par exemple utilisé lors du chapitre Pai Mei. Le côté baveux et bien entendu les zoom foireux si cher au cine de H.K des années 70, sans compter enfin la musique pop totalement à contre emploi de la scène qui est aussi une signature de ce cinéma là.
Le second volet passe aux choses sérieuse, je n'ai pas du tout trouvé ces dialogues tarantinesques dans le sens superficiel, j'ai même eu le sentiment que pour la première fois Q.T nous parlait de lui, ou plutôt de sa mère dans la relation entre Kidoo (B.K... pas mal trouvé les initiales de la Mariée... Be Kill or Kill Bill... huhu) et Bill le Père, puisque donc Tarantino a été élevé par sa mère, enfant unique qui s'il on en croit ses bio vénérait celle ci. Il s'agit bien d'une relation de divorce, d'amour et d'égoïsme masculin. D'ailleurs la gamine qui veut voir Shogun Assassin, n'est-ce pas la version de Q.T avé môman ? Bon ça va pas tourner psychanalyse du pauvre, mais enfin... c'est un peu le sentiment que m'a fait cette longue discussion de fin.
Quand au viejo, bin c'était un bonheur de voir Parks dans deux rôles différent, le sheriff bouseux, et l'ordure onctueuse, ça donne toute la dimension de l'acteur, et surtout tous les tics, les petits trucs que celui ci va emprunter pour composer son personnage, comme par exemple cette façon de cligner des yeux du vieux macro et la fixité de son regard. Cela dit pour ceux qui pérore encore que Q.T n'a pas d'univers propre, c'est quand même marrant cette constance qu'on trouve dans ses films, par exemple K-Billy superstar of the seventee's, dans le Reservoir Dog, les initiales de la mariée, le titre du film, et le terme Texas Funeral qui est un des titres d'une chanson sur la la B.O du film qu'il a produit et joué pour Rodriguez from dusk till dawn.... Bien là je sent qu'il y a les trolls de l'expertise cinématographique qui vont me hurler dessus en me disant que K.B hein c'est aussi un truc pour les rosiers...
Alors je passe.... et j'ai hate de voir les deux à la suite, ce qui devrait pouvoir se faire d'ici peu j'imagine.